Les deux dirigeants rhodaniens se sont confiés ces dernières heures sur les éventuelles difficultés que rencontreront leurs clubs respectifs dans les prochains mois.
Dans un long entretien paru ce samedi matin dans Le Progrès, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas n'a pas caché sa crainte que le championnat ne reprenne pas cette saison. "Nous sommes pour la reprise de la Ligue 1, solidaires de tout le monde, nous allons tout faire pour reprendre mais j’ai l’impression que chaque jour qui se passe nous rapproche peut-être d’un championnat qui ne se terminerait pas en 2019-2020." Le patron de l'OL s'est également montré sceptique quant à la reprise des compétitions européennes. "Les décisions prises par l’UEFA sont de jouer du 3 au 29 août, mais aura-t-on la possibilité de voyager en avion début août pour aller à Turin ? Il y a là aussi une grande crainte que cela ne puisse pas se faire comme cela a été décidé sur le plan domestique comme européen. En Espagne, au Portugal, les frontières sont fermées jusqu’à fin août, en Italie au 31 juillet et en Angleterre encore plus loin."
En revanche, le dirigeant rhodanien a fait preuve d'optimisme quant à la future situation économique de son club. "On a fait des plans très ambitieux pour ressortir plus forts de la crise. On n’a pas toutes les données en poche. Mais on sera vivant à la fin de la crise, c’est sûr, et en situation de continuer d’investir, peut-être même plus que les autres".
De son côté, le boss de l'ASVEL, Tony Parker, a lui aussi fait le point sur l'avenir, vendredi sur RMC. L'ancien meneur des Spurs est quant à lui plus alarmiste sur les éventuels dégâts de la crise sur son club, mais aussi sur l'ensemble du basket français. "Il y aura des grosses pertes, comme pour tout le monde, et nous allons mettre trois ou quatre ans pour remonter ça. Chaque société va essayer de survivre et le sport risque de ne pas être la priorité. Il faudra être patient."