Des études concernant le cancer du sein sont menées depuis 10 ans par le centre anti-cancéreux de Lyon Léon Bérard et le centre a présenté ses résultats d'études ce mercredi. Avec 157 400 décès en France en 2018 (Institut national du cancer - 2019), le cancer reste la première cause de mortalité prématurée avant 65 ans en France.
La nécessité de préserver l'environnement
Grâce aux études menées, le centre peut affirmer que la pollution atmosphérique n'est pas étrangère au cancer du sein. La coordinatrice du projet cancer / environnement à Léon Bérard, Béatrice Fervers énonce l'identification de cinq polluants atmosphériques responsables des augmentations des risques d'apparition du cancer du sein (le benzo a pyrène, le dioxyde d’azote, les PCB 153 et les particules fines en suspension de type PM10 et PM 2,5 que l’on retrouve dans les feux de cheminée, les pots d’échappement ou les émanations de cigarettes).
Les résultats des études donnent des arguments pour limiter les émissions de polluants atmosphériques notamment les polluants ayant des effets de perturbateurs endocriniens.
Les scientifiques ont également établi un lien entre cancer du testicule et pesticides dans une autre étude effectuée durant ces dernières années.