Une étude concernant la pauvreté entre 2013 et 2018 réalisée par l'Insee vient d'être dévoilée. Le taux de pauvreté augmente fortement dans les métropoles et la crise sanitaire ne devrait pas arranger pas les choses.
Depuis 2018, le taux de pauvreté s'est accentué par rapport à 2013 ou encore à 2015. Toutes les tranches d'âges sont concernées par cet accroissement de pauvreté, mais les moins de 30 ans et les 50-59 ans sont plus spécifiquement touchés. Ce sont les tranches d'âges situées aux extrémités sur le marché du travail et sont donc plus vulnérables.
Les métropoles sont celles qui accueillent le plus d'étudiants ou jeunes travailleurs en situation de précarité en comparaison au reste du territoire. La hausse de la précarité au sein des métropoles s'explique donc en cela.
Un taux de pauvreté inégal
La précarité reste néanmoins très contrastée selon les régions. Si elle arrive à ne pas trop s'étendre sur les territoires de Savoie ou de l'Ain, ce n'est pas le cas de la Loire, du Rhône, du Puy-de-Dôme, et de l’Isère qui voient une hausse de pauvreté enregistrée dans leurs métropoles.
Pour les départements en baisse de taux de pauvreté entre 2013 et 2018 (Cantal et Haute-Loire), l'Insee révèle que les choses ne sont pas aussi favorables qu'elles en ont l'air. Cette diminution est due au vieillissement de la population et non pas à une réelle dynamique économique.
Une situation qui ne s'arrange pas
La pandémie mondiale de coronavirus dégrade le taux de pauvreté régionale et le ramène à celui de 2013. Une nouvelle plutôt catastrophique pour le pays.